Philomèle, c’est la famille
Dimanche, à 15 heures, salle municipale, le groupe Philomèle se produit pour un thé folk (1).
Dans la famille Philomèle, Thierry, le papa, avait un parcours classique au violon mais avait « envie de s’amuser avec la musique et faire danser ». Il se tourne donc très naturellement vers les bals, pour « danser par procuration ». Là, il rencontre Marielle qui, ne se contentant pas d’un statut de groupie, se met à l’accordéon diatonique pour jouer avec lui.
De cette union naissent trois enfants des bals, qui ont grandi sur scène aux côtés de leur parent. Tous trois ont une formation classique de 10 ans au conservatoire : Laetitia, l’aînée, joue du violon ; Sophie, elle, est au violoncelle et au piano ; Olivier, le benjamin, est à la guitare, au banjo et au bodhran (percussion irlandaise).
Depuis quelques mois, la famille a « adopté » Patrick – ami issu du jazz – à la flûte traversière. Il complète la formation cordes et percussion.
Philomèle propose un répertoire de musique dansante, et même si l’affiche annonce un thé folk, il s’agit de musique traditionnelle et non folklorique. Lors d’un précédent bal annoncé « trad », ils ont vu arriver un chasseur armé en pleine soirée car il avait compris ball-trap…
Cette mésaventure leur a fait revoir leur communication. Ils jouent beaucoup de partitions tombées dans le domaine public avec une prédilection pour la musique irlandaise. Dimanche 18 janvier à partir de 15h, Philomèle, du nom du rossignol dont le chant s’améliore en vieillissant, proposera un tour du monde en musique de la contre-danse anglaise à la bourrée.
(1) Entrée : 6€ (gratuite pour les enfants). Renseignements et réservation au foyer rurale. Thé organisé par l’atelier danse folk et veillée folk du foyer rurale.
Retranscription de l’article de Virginie Nativel pour le quotidien Sud Ouest (janvier 2015)